« Tananté » !

Sous une chaleur exceptionnelle, nous avons fait un petit tour au marché de Kedougou (ville à 30km de Diakhaba) où nos drôles de demoiselles ont acheté divers tissus pour -paraît-il, se faire de jolies tenues « sénégalaises ».

Sur le chemin menant au centre de santé de Diakhaba, entre rires et blagues en tout genre, nous pouvons apprécier la beauté du paysage et le défilé de différents villages diakhanké, peuhls ou encore soninké.

Sanaa a aussi aperçu des singes dans les arbres mais l’instant n’a pas pu être capturé.

La brousse dans toute sa splendeur...

Les travaux ont bien avancé et nous en sommes à la phase terminale. Plinthes, murs contours des fenêtres… rien ne résiste aux mains de nos sacrés apprentis en bâtiment.

À l’abri des regards, devant la maison de l’infirmier chef de Diakhaba, nous avons discuté avec Mr Ndao, de son vrai nom, de sujets tabous en Afrique subsaharienne… Avec une sincérité, une humilité et une passion évidente de son métier, « Médecin » comme on le surnomme affectueusement au village; il a répondu sans détours à nos multiples questions concernant le paludisme, l’excision, les conditions de travail…

Il a souligné l’importance de prévenir les villages et de les accompagner dans l’oubli de pratiques coutumières qui ont nui pendant longtemps les femmes, enfants et qui ont aussi tué. Le médecin ne condamne pas mais a réellement exprimé son souhait de changer les mentalités en accompagnant les habitants .